Une relation qu’il faut protéger – Aux quatre coins du Québec les gens se parlent, se reconnaissent et vivent ensemble via leur journal régional. Chaque semaine, c’est 178 porteurs de nouvelles qui entrent chez les gens sans discrimination et gratuitement pour les informer de ce qui se passe chez eux, dans leur quartier, dans leur village, dans leur région. Pour leur parler de leur fils, de leur oncle, de leur voisine, de leur maire ou de leur épicier. Une histoire d’amour, basée sur la vérité et la transparence, vécue par 6,5 millions de Québécois. Une relation qu’il faut protéger, car partout dans la province les citoyens, les organismes, les élus et les entrepreneurs méritent d’être entendus et écoutés lorsqu’ils disent : Mon journal j’y tiens.
Mon journal, j’y tiens parce que…
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Un droit fondamental
La publication des avis publics dans les journaux régionaux est un enjeu de transparence et de protection de la saine démocratie! Certains ont beau dire ce qu’ils veulent, mais à ce jour, nous ne connaissons aucun média autre que les journaux régionaux gratuits qui arrivent directement chez chaque citoyen sans égard à son âge, son statut social, son revenu, sans l’avoir aussi préalablement choisi, sélectionné, cherché, pitonné et sans égard aussi à ses compétences technologiques. Le droit à une information non censurée, neutre, crédible et vérifiée est un DROIT FONDAMENTAL et un rempart indispensable à notre démocratie.
Des faits percutants
Le projet de Loi 122 prévoit que les municipalités ne seront pas tenues de publier leurs avis publics dans les journaux locaux. On parle ici d’une grave atteinte à la transparence de l’information provenant des municipalités. Le droit d’accès du public à l’information municipale serait donc directement brimé puisque l’accessibilité des avis publics s’en trouverait réduite et les citoyens devront faire un effort constant pour aller à la recherche de ces informations pour lesquelles cet accès doit pourtant être facilité. Concrètement, c’est renverser le fardeau sur le citoyen qui devra désormais rechercher l’information sur des projets et décisions qui affecteront SA vie dans SA ville. C’est malheureusement ouvrir la porte vers de probables cachotteries bureaucratiques et les règlements passés en douce.
Au Québec, les productions diffusées sur la plupart des médias bénéficient de subvention ou de crédits d’impôt. Grandes chaînes de télévisions, journaux et télévision communautaire. Tous sauf les journaux. Même la Finlande, la Norvège, la Suède, la France, le Royaume-Uni et les États-Unis offrent des programmes d’aide à la presse écrite qui atteignent jusqu’à deux milliards de dollars annuellement. Au Québec, jusqu’à ce jour : RIEN. NADA.
En 2004, le gouvernement fédéral a investi 20 M$ dans les journaux locaux, alors qu’en 2014, le montant est passé à 357 000 $, ce qui représente une baisse de 98 % pour les journaux canadiens. La même année, le gouvernement du Canada a investi 4,7 M$ en publicité sur Facebook et Google, des entreprises américaines qui ne génèrent aucune retombée au pays, ne paient aucun impôt et sur lesquelles nous n’avons aucun contrôle. En bref, votre gouvernement prend votre argent et l’envoi directement aux Américains. Qu’arrivera-t-il lorsque Facebook et Google changeront leurs algorithmes? Déjà que ce sont eux qui décident ce que vous voyez ou pas sur votre Facebook. Serons-nous à leur merci? Est-ce vraiment ce que nous voulons? Que ces deux géants américains décident et contrôlent l’information à laquelle nous avons accès et qui est nécessaire à notre démocratie.
Depuis 2006, les journaux imprimés sont dans l’obligation de participer au financement des coûts nets des services de collecte sélective municipale. Ainsi, depuis une décennie les journaux ont vu leur contribution au coût de recyclage du papier dans la province augmenter de 1075 %. Dans les faits, certains journaux doivent, en plus de leurs taxes et impôts, payer jusqu’à 100 000 $ en frais de recyclage. Montant qui est alors retourné aux municipalités. Pourquoi est-elle surnommée la loi du « last man standing »? C’est simple, parce que le montant de la facture, soit près de 10 000 000 $ doit être payé au gouvernement, et ce peu importe le nombre de journaux au Québec. Dans les faits, si le nombre de journaux diminue, la facture de chacun augmente et si un jour il n’en reste qu’un seul, il DEVRA assumer le 10 millions à lui seul! Une aberration, un non-sens. Pourquoi les journaux doivent-ils payer le gouvernement pour donner accès aux citoyens à l’information, un droit fondamental dans notre société? Une loi telle que celle-ci est carrément abusive.
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